II. Quelles sont les caractéristiques du régime nazi ?
Hitler est nommé Chancelier ; il arrive donc légalement au pouvoir, même s'il use de l'intimidation sur ses adversaires et sur les personnes influentes, et du mensonge pendant les élections. À partir de ce moment, Hitler s'applique à faire de l'Allemagne un régime totalitaire basé sur deux axes principaux : la purification du sang allemand grâce à la domination de la « race » aryenne et la conquête du Lebensraum, l'espace vital allemand.
A. Les lois fondamentales à la mise en place de la dictature nazie …
Un régime est totalitaire lorsqu’il donne le monopole de l’activité politique à un parti unique, et que celui-ci a une idéologie, c’est-à-dire un ensemble de convictions qui constituent une doctrine qui influence le comportement individuel ou collectif. Parmi ce parti unique, il existe une figure dominante qui joue le rôle de chef.
Une fois ce parti au pouvoir, cette idéologie devient la vérité officielle et, pour la diffuser, l’État a recours à la force et à la persuasion, ainsi qu’aux moyens de communication (télévision, presse, radio, …) qui lui appartiennent totalement.
L’État, inséparable de sa doctrine, a une grande influence sur bon nombre des activités économiques et des métiers, qui sont donc teintés par la vérité officielle. C’est pourquoi une faute professionnelle ou économique, et par accumulation chaque faute des habitants, se transforme en faute idéologique. Cela donne lieu à une peur de la répression par la police, que l’État contrôle.
Le 27 février 1933, l'incendie du Reichstag, le parlement allemand, est imputé aux communistes alors qu'il a été perpétré par les partisans du parti nazi.
Cela leur permet à la fois de discréditer le parti communiste et de faire adopter dès le lendemain le Décret pour la protection du peuple et de l'État. Ce dernier supprime les libertés fondamentales (individuelles, d'expression, d'opinion, de la presse, de réunion, droit au secret du téléphone, du courrier et du télégraphe, ...) pour défendre l'État et le peuple allemand « contre les actes de violence communiste dangereux ».
En mars, Hitler obtient les pleins pouvoirs grâce au vote favorable, à 441 voix contre 92, du Reichstag. Le Führer devient de plus en plus puissant.
Le mois suivant, la loi de Revalorisation de la fonction publique permet au gouvernement nazi, de renvoyer n'importe quel fonctionnaire ou magistrat. La fonction publique doit donc être d'accord avec le parti nazi pour rester à son poste.
En mai 1933, les dirigeants des syndicaux sont arrêtés et en juillet, le NSDAP devient parti unique.
Hitler se sent menacé par Röhm, le dirigeant des SA, qui prend trop d'importance à ses yeux et qui commande l'équivalent d'une armée. Pour rester seul chef, il fait exécuter Röhm et les chefs SA lors de la « Nuit des Longs Couteaux », le 30 juin 1934.
Pour remplacer les SA, Hitler crée les SS [1], un escadron de protection personnel qu'il utilise également pour l'extermination des Juifs.
Le 2 août, le président allemand Hindenburg meurt et Hitler s'autoproclame Reichsfürher, le guide du Reich, qui a tous les pouvoirs.
Le NSDAP est donc l'unique parti puisque tous les opposants sont écartés. Il contrôle les forces armées et les moyens de communication, et a suspendu toutes les libertés fondamentales du peuple allemand. Hitler, seul chef du parti, a un pouvoir absolu.
Il a donc réussi à faire du Reich allemand un régime totalitaire, puisque la politique mise en œuvre en regroupe toutes les caractéristiques.
Sont désignés comme adversaires de l'État les Juifs, qualifiés ainsi par la doctrine, mais aussi le moindre opposant. Ils subissent alors la terreur et la répression, qui sont la fondation du régime nazi. Ils sont traqués, dénoncés, privés de leurs droits sans aucune forme de jugement... Arrêtés, ils sont soit tués, soit envoyés dans des camps de concentration ou d'extermination.
Les humiliations sont fréquentes et publiques. La première cible est la population juive dont les couples dits « mixtes », c'est-à-dire composés d'un conjoint juif et d'un qui ne l'est pas. Ils sont humiliés, insultés dans la rue par les passants et les SS, et souvent déportés.
Le NSDAP est donc l'unique parti puisque tous les opposants sont écartés. Il contrôle les forces armées et les moyens de communication, et a suspendu toutes les libertés fondamentales du peuple allemand. Hitler, seul chef du parti, a un pouvoir absolu.
Il a donc réussi à faire du Reich allemand un régime totalitaire, puisque la politique mise en œuvre en regroupe toutes les caractéristiques.
Sont désignés comme adversaires de l'État les Juifs, qualifiés ainsi par la doctrine, mais aussi le moindre opposant. Ils subissent alors la terreur et la répression, qui sont la fondation du régime nazi. Ils sont traqués, dénoncés, privés de leurs droits sans aucune forme de jugement... Arrêtés, ils sont soit tués, soit envoyés dans des camps de concentration ou d'extermination.
Les humiliations sont fréquentes et publiques. La première cible est la population juive dont les couples dits « mixtes », c'est-à-dire composés d'un conjoint juif et d'un qui ne l'est pas. Ils sont humiliés, insultés dans la rue par les passants et les SS, et souvent déportés.
Dès 1933, le gouvernement appelle le boycott des magasins juifs par la population. La présence de policiers à l'entrée ou devant les magasins dissuade ceux qui voudraient entrer. Les commerçants juifs sont donc vraiment exclus. Le harcèlement des entreprises juives est quotidien avec des étoiles de David ou des messages antisémites peints sur les devantures d'entreprises.
Les camps de concentration sont des lieux de détention où sont envoyés ceux considérés comme des ennemis de l'État. Généralement, ce sont des camps de travaux forcés, humiliants et sans aucun sens, dans lesquels les détenus meurent de fatigue, de faim, des coups ou des mauvaises conditions de vie. Les Nazis considèrent ce travail forcé comme le meilleur moyen de condamner les opposants et d'éduquer les Allemands récalcitrants pour qu'ils aient une « conscience de race ».
« Puis on allait au ‘travail’. On avait des chaussures de bois, et une volée de coups de bâtons s'abattait sur nos épaules pour nous obliger à aller à un bout du champ et remplir tantôt nos casquettes, tantôt nos vestes, de pierres, de sable humide ou de boue ; ensuite, en les tenant à deux mains et en courant sous une nouvelle grêle de coups, il fallait les apporter à un autre bout du champ, déverser ce que nous avions, puis le reprendre et courir de nouveau à l'autre bout du champ, et ainsi de suite. Une double haie de SS et de prisonniers privilégiés, armés de bâtons et de fouets, faisaient pleuvoir les coups sur nous. C'était l'enfer. »
Témoignage de Joseph Schupack,
ancien détenu du camp de travail et de la mort de Maïdanek.
B. … Accompagnées du culte de la personnalité et de la propagande …
Pour instaurer un esprit de cohésion chez le peuple allemand, Hitler met en place un culte de la personnalité, sa personnalité, qui doit guider l'Allemagne vers la grandeur.
Pour cela, tous les Allemands doivent saluer d’un « Heil Hitler » (« Salut Hitler ») et faire le salut hitlérien lorsqu’ils rencontrent un Nazi, quel qu’il soit.
Désormais, tous les jours décrétés fériés sont ceux ayant un rapport avec le NSDAP, comme le jour du coup d'État manqué de Munich, la commémoration de la prise du pouvoir, ou l'anniversaire du Führer. C'est d’ailleurs ce jour là que la nouvelle génération des Jeunesses hitlériennes, une organisation paramilitaire entrainée, embrigadée et composée d’enfants, lui est présentée.
Le Blutfahne, le drapeau du parti nazi porté pour la première fois le 9 novembre 1923 lors du putsch est à considérer comme un symbole, digne du culte qu’on lui porte. D’ailleurs, les SA morts ce jour-là sont élevés au rang de martyrs et l’anniversaire de leur mort est célébré.
En outre, Hitler organise des réunions de masse censées montrer l'unité des Allemands. La majorité est faite à Nuremberg, symbole du pouvoir nazi (avec les Lois de Nuremberg) et lieu du congrès du Parti. L’effet de groupe entre les milliers de personnes présentes, la mise en scène magistrale, les moyens modernes utilisés (cinéma, radio...), l’attente créée par le chef, le discours simple et répétitif… Tout cela contribue à donner au peuple une impression de puissance et de charisme incroyable. Ils n’écoutent pas vraiment le fond du discours et le Führer est acclamé.
Le goût d’Hitler pour le théâtre ne s’arrête pas là : il aime faire défiler les Nazis dans les rues pour rappeler aux gens sa supériorité, les fasciner par l’ordre et l’impression d’union, et les rassurer en symbolisant la sécurité.
« La pensée ne vit pas dans les masses. Il faut le reconnaitre une fois pour toute et c'est bien évident. […] Il est toujours dur de dire : ‘Il faut que quelqu'un commande et il ne peut y en avoir plus qu'un ; celui qui commande ordonne et les autres doivent obéir.’ […] C'est pourquoi notre État n'est en rien fondé, je tiens à le souligner, sur la consultation populaire, notre objectif est de convaincre le peuple de la nécessité de ce qui se fait. […] Le Führerstaat [2] n'a aucune raison de redouter le génie, c'est toute la différence avec la démocratie. […] Le peuple est aujourd'hui plus heureux en Allemagne que partout ailleurs dans le monde. Il ne se sent dans l'insécurité que lorsqu'il n'a pas de chef. Dès l'instant où il est fermement dirigé, il est heureux ; car il sait très bien qu'il ne comprend rien à tout ça. »
Adolf Hitler, discours, le 29 avril 1937.
Ce culte du chef permet à Hitler de contrôler les masses, qu'il juge incapables de réflexion et n'ayant besoin que d'un chef auquel voué une obéissance totale. Le Führer estime que la population est sotte, qu'il lui faut simplement des règles strictes et un message simple répétés très régulièrement. C'est ainsi qu'il contrôle les Allemands, sans les informer de rien.
La propagande ne se limite pas au culte de la personnalité. Elle a pour but de captiver la foule, de l'abasourdir ; elle fait appel à la passion du peuple plus qu'à sa raison, et il est défendu de faire preuve d'esprit critique. Dans ce sens, les intellectuels sont censurés et persécutés s'ils ne se mettent pas au service du Troisième Reich. Le 10 mai 1933, 20 000 livres jugés antiallemands sont brûlés par les Nazis en une nuit devant l'université de Berlin.
En dehors des auteurs, toute forme de culture, d'art et de communication est contrôlée et utilisée par le Ministère de la Propagande qui est créé. Les loisirs sont également encadrés par l'organisation Kraft durch Freude [3] qui contrôle la totalité des clubs et des sports d'Allemagne, ainsi que toutes les distractions des travailleurs allemands, y compris leurs vacances en proposant des croisières très peu coûteuses mais organisées, à bord, par des dirigeants nazis. Cela permet de faire un peu oublier aux Allemands leurs mauvaises conditions de vie.
« Il nous fallait détourner l'attention des masses des valeurs matérielles vers les valeurs morales. Il est plus important de nourrir les âmes des hommes que leurs ventres. »
Robert Ley, directeur du Front allemand du travail, organisateur du parti nazi et fondateur de Kraft durch Freude.
« Cette jeunesse doit apprendre uniquement à penser allemand et à agir en Allemand. Quand ces jeunes garçons et ces jeunes filles entrent dans nos organisations à l'âge de dix ans, ils reçoivent et sentent un air frais, souvent pour la première fois ; quatre ans après ils passent de la Jungvolk [4] à la Hitlerjugend [5] et là nous les tenons encore pour quatre ans. […] Nous les prendrons immédiatement dans le Parti, dans le Front du travail […]. Et, si après avoir passé là encore deux ans ou deux ans et demi, ils ne sont pas encore devenus de vrais nationaux-socialistes, alors nous les soumettrons au service de travail obligatoire, afin qu'ils soient en six ou sept mois remodelés […]. Et si, après six ou sept mois, subsiste çà et là, un peu de conscience de groupe, l'armée aura pour mission de la traiter durant deux autres années. Ainsi […] ils ne seront jamais plus libres pour toute la vie. »
Adolf Hitler, discours à Reichenberg le 2 décembre 1938.
La propagande passe aussi par l'embrigadement de la population dès son plus jeune âge à travers les différentes organisations gouvernementales (comme la Jeunesse hitlérienne), avec par exemple la lecture en groupe de journaux antisémites. Les enfants subissent un bourrage de crâne permanent pendant des années jusqu'à ce qu'ils agissent, pensent, parlent comme des Nazis. Ainsi, toutes les nouvelles générations sont quasiment identiques, formatées, voués d'une « conscience de race », pour que les nationaux-socialistes aient à leur service des centaines de jeunes obéissants.
C. … Et du renforcement de l’économie de guerre.
La première étape de son rêve de conquête consiste pour Hitler à rétablir le service militaire obligatoire dès 1935, ce qui expose aux yeux du peuple sa volonté de réarmer l'Allemagne malgré l'impératif stipulé par le Traité de Versailles de n'avoir plus qu'un nombre limité de troupes. Il commence d'ailleurs à constituer une armée puissante, la Wehrmacht.
À partir de 1936, le mouvement s'intensifie avec l'obligation pour les jeunes d'appartenir à la Jeunesse hitlérienne. Leurs rangs comptent 100 000 membres en 1932, contre plus de 8 millions en 1938, soit une augmentation de 7 900% en 6 ans.
Le réarmement ne soulève aucune protestation du côté des grandes entreprises qui en profitent : elles voient leur chiffre d'affaire et leur pouvoir augmenter.
Le Reich pille aussi largement les ressources matérielles des pays occupés – une estimation au procès de Nuremberg de 9,2 millions de tonnes de blés et 622 000 tonnes de viande expédiées des territoires soviétiques annexés vers l'Allemagne entre 1941 et 1944 – et utilise la main d’œuvre très bon marché à disposition. Ainsi, les firmes fonctionnent grâce aux travailleurs allemands – en 1936, il y avait le plein emploi dans la pays, notamment avec les usines d'armement – mais aussi grâce aux travailleurs forcés (Service de Travail Obligatoire), aux prisonniers de guerre et à une partie des déportés. En 1945, le total d'étrangers obligés de venir travailler pour l'effort de guerre en Allemagne s'élève à 20 millions.
Par ailleurs, grâce à un système d'alliances – avec l'URSS, lui garantissant la paix sur le front Est et qu'il brise en 1941, ou avec l'Angleterre, lui permettant de reconstituer une force navale – Hitler réussit à recréer une armée suffisante pour lancer sa politique de conquête sans être véritablement arrêté.
À partir de 1939, 20% du Produit National Brut [6] allemand étaient destinés à l'armement du Reich.
En parallèle, Hitler fait tout pour réaliser son objectif de modernisation du pays. En effet, peu après son ascension au pouvoir, il annonce en février 1933 un projet de construction d'autoroutes. Sont prévus 5 000 à 6 000 kilomètres d'autoroutes et une autoroute de 800 kilomètres reliant Hambourg (au Nord de l'Allemagne) à Bâle (en Suisse).
« Il nous fallait détourner l'attention des masses des valeurs matérielles vers les valeurs morales. Il est plus important de nourrir les âmes des hommes que leurs ventres. »
Robert Ley, directeur du Front allemand du travail, organisateur du parti nazi et fondateur de Kraft durch Freude.
« Cette jeunesse doit apprendre uniquement à penser allemand et à agir en Allemand. Quand ces jeunes garçons et ces jeunes filles entrent dans nos organisations à l'âge de dix ans, ils reçoivent et sentent un air frais, souvent pour la première fois ; quatre ans après ils passent de la Jungvolk [4] à la Hitlerjugend [5] et là nous les tenons encore pour quatre ans. […] Nous les prendrons immédiatement dans le Parti, dans le Front du travail […]. Et, si après avoir passé là encore deux ans ou deux ans et demi, ils ne sont pas encore devenus de vrais nationaux-socialistes, alors nous les soumettrons au service de travail obligatoire, afin qu'ils soient en six ou sept mois remodelés […]. Et si, après six ou sept mois, subsiste çà et là, un peu de conscience de groupe, l'armée aura pour mission de la traiter durant deux autres années. Ainsi […] ils ne seront jamais plus libres pour toute la vie. »
Adolf Hitler, discours à Reichenberg le 2 décembre 1938.
La propagande passe aussi par l'embrigadement de la population dès son plus jeune âge à travers les différentes organisations gouvernementales (comme la Jeunesse hitlérienne), avec par exemple la lecture en groupe de journaux antisémites. Les enfants subissent un bourrage de crâne permanent pendant des années jusqu'à ce qu'ils agissent, pensent, parlent comme des Nazis. Ainsi, toutes les nouvelles générations sont quasiment identiques, formatées, voués d'une « conscience de race », pour que les nationaux-socialistes aient à leur service des centaines de jeunes obéissants.
C. … Et du renforcement de l’économie de guerre.
La première étape de son rêve de conquête consiste pour Hitler à rétablir le service militaire obligatoire dès 1935, ce qui expose aux yeux du peuple sa volonté de réarmer l'Allemagne malgré l'impératif stipulé par le Traité de Versailles de n'avoir plus qu'un nombre limité de troupes. Il commence d'ailleurs à constituer une armée puissante, la Wehrmacht.
À partir de 1936, le mouvement s'intensifie avec l'obligation pour les jeunes d'appartenir à la Jeunesse hitlérienne. Leurs rangs comptent 100 000 membres en 1932, contre plus de 8 millions en 1938, soit une augmentation de 7 900% en 6 ans.
Le réarmement ne soulève aucune protestation du côté des grandes entreprises qui en profitent : elles voient leur chiffre d'affaire et leur pouvoir augmenter.
Le Reich pille aussi largement les ressources matérielles des pays occupés – une estimation au procès de Nuremberg de 9,2 millions de tonnes de blés et 622 000 tonnes de viande expédiées des territoires soviétiques annexés vers l'Allemagne entre 1941 et 1944 – et utilise la main d’œuvre très bon marché à disposition. Ainsi, les firmes fonctionnent grâce aux travailleurs allemands – en 1936, il y avait le plein emploi dans la pays, notamment avec les usines d'armement – mais aussi grâce aux travailleurs forcés (Service de Travail Obligatoire), aux prisonniers de guerre et à une partie des déportés. En 1945, le total d'étrangers obligés de venir travailler pour l'effort de guerre en Allemagne s'élève à 20 millions.
Par ailleurs, grâce à un système d'alliances – avec l'URSS, lui garantissant la paix sur le front Est et qu'il brise en 1941, ou avec l'Angleterre, lui permettant de reconstituer une force navale – Hitler réussit à recréer une armée suffisante pour lancer sa politique de conquête sans être véritablement arrêté.
À partir de 1939, 20% du Produit National Brut [6] allemand étaient destinés à l'armement du Reich.
En parallèle, Hitler fait tout pour réaliser son objectif de modernisation du pays. En effet, peu après son ascension au pouvoir, il annonce en février 1933 un projet de construction d'autoroutes. Sont prévus 5 000 à 6 000 kilomètres d'autoroutes et une autoroute de 800 kilomètres reliant Hambourg (au Nord de l'Allemagne) à Bâle (en Suisse).
Cela avait pour but de faciliter le transport des troupes et du matériel militaire pendant la guerre, mais aussi de consolider l'image positive du Führer et du NSDAP qui, à travers ces autoroutes et selon la propagande, créaient de nombreux emplois pour les travailleurs allemands et permettaient au pays d'être l'un des plus modernes et performants. Ce réseau autoroutier contribuait à la fierté nationale.
[1] SS : Schutzstaffel, groupes de protection.
[2] Führerstaat : « État du Führer » puisque Hitler dirige en parallèle la NSDAP, l’armée, le gouvernement et l'État.
[3] Kraft durch Freude : « La force par la joie ».
[4] Jungvolk : « Jeune du peuple », de 10 à 14 ans.
[5] Hitlerjugend : "Jeunesse hitlérienne", de 14 à 18 ans.
[6] Produit National Brut ou PNB : valeur de la production annuelle des biens et des services du pays.
[2] Führerstaat : « État du Führer » puisque Hitler dirige en parallèle la NSDAP, l’armée, le gouvernement et l'État.
[3] Kraft durch Freude : « La force par la joie ».
[4] Jungvolk : « Jeune du peuple », de 10 à 14 ans.
[5] Hitlerjugend : "Jeunesse hitlérienne", de 14 à 18 ans.
[6] Produit National Brut ou PNB : valeur de la production annuelle des biens et des services du pays.