SYNTHÈSE INDIVIDUELLE DE CÉLINE DUBOIS
Les motifs qui ont conduit au choix de ce thème et de ce sujet, par rapport aux propositions de thèmes obligatoires, sont que le totalitarisme et les privations de libertés, qui sont unes des caractéristiques, nous ont attirées. Les autres thèmes communs ou spécifiques à notre filière nous intéressaient beaucoup moins et lorsque l’on nous a présenté les Travaux Personnels Encadrés et leurs exigences, le thème du totalitarisme s’est imposé à nous comme une évidence. Ensuite, nous nous sommes mises d’accord sur un régime totalitaire bien précis.
Il existe une multitude de régimes totalitaires dont ceux que l’on a étudié le plus souvent à l’école : le totalitarisme stalinien et le totalitarisme nazi. Pour choisir lequel de ces deux totalitarismes nous allions traiter, nous n’avons pas fait de recherches préliminaires ; il nous a semblé évidemment de prendre le totalitarisme nazi qui paraissait plus intéressant à développer et sur lequel un travail minutieux à effectuer était plus agréable étant donné les connaissances que nous possédions déjà.
Cela nous permettait de savoir un peu d’avance vers quelles directions nous engager et de développer davantage nos connaissances sur le sujet par rapport à ce que nous avions déjà étudié en cours.
Le sujet du « Totalitarisme nazi et des privations de libertés » répond, je pense, à la pluridisciplinarité exigée de notre filière Économique et Sociale.
Tout au long de notre dossier, nous avons essayé de mêler l’Histoire aux Sciences Économique et Sociale. Certaines parties s’y prêtaient plus comme les parties I et II dans lesquelles X a pu introduire en parallèle des éléments économiques, sociales et historiques, avec les crises qui contribuent à l’ascension d’Adolf Hitler en particulier ; puis socialement et juridiquement, elle a cité les principales lois du régime nazi et économiquement, la mise en place d’une économie de guerre.
L’Histoire tient également une place importante, de part le sujet choisi, mais aussi avec des termes spécifiques tels que le culte de la personnalité, la propagande, propre au totalitarisme nazi et à ces privations de liberté. Dans la partie III qui sont les conséquences sur les populations visées (juives, tsiganes, homosexuels, handicapés, … ), il était plus difficile d’introduire des notions de SES car elle s’oriente davantage vers une culture historique et découle directement des parties traitées précédemment. C’est ainsi que j’ai essayé d’apporter les faits le plus clairement possible dans la partie III en cherchant tant bien que mal des éléments axés sur le social étant donné que l’économie ne s’y prêtait pas.
Aucune difficulté n’a été rencontrée pour se déterminer dans ce choix puisque nous nous connaissions depuis l’année dernière et que la complémentarité de notre travail nous permettait de réaliser ce dossier ensemble.
En effet, ayant le même rythme de travail et la même volonté de réussir, nous n’avons rencontré aucune contrainte pour choisir le sujet du « Totalitarisme nazi et des privations de libertés ». Par ailleurs, la Seconde Guerre mondiale et l’Allemagne nazie de 1933 à 1945 sont deux sujets en relation qui nous passionnent et nous voulions acquérir une connaissance plus ample du sujet. Je suis une véritable passionnée d’Histoire, et voulant en faire mon métier plus tard, il est vrai que les TPE étaient un moyen, au sein de l’enseignement secondaire, de travailler ma passion et en quelque sorte de « m’amuser » en effectuant de multiples recherches et analyses dans le but de monter un dossier solide.
La problématique ouverte de notre dossier est « Comment ce régime de type totalitaire a pu s’imposer en Allemagne dans les années 1930 et quelles en ont été les conséquences sur les populations visées ? ». Elle comprend explicitement toutes les parties de notre TPE : les évènements conduisant au régime totalitaire nazi, les caractéristiques du totalitarisme nazi et enfin, les conséquences plus ou moins directes du totalitarisme et de la doctrine nazie.
Ainsi, la problématique arrêtée était de savoir comment concilier à la fois Histoire et Sciences Économique et Sociale dans le totalitarisme nazi sans oublier d’inclure les privations de libertés et de pouvoir exposer un maximum d’éléments. Le tout visant à rendre un dossier intéressant aux examinateurs qui nous a permis de nous enrichir personnellement et de partager cet enrichissement.
Tout d’abord, en début d’année, nous avons choisi le thème et le sujet ensemble. Afin de mieux cadrer le sujet et ses limites, nous avons défini les notions de « totalitarisme », d’« idéologie » et de « nazisme ». J’ai effectué plusieurs recherches et analyses de documents sur le « Totalitarisme nazi et les privations de libertés », toujours dans la cadre de mieux structurer notre futur plan et d’approfondir, de délimiter les recherches. Ensuite, le temps passant, il nous a fallu élaborer une première problématique et un premier plan, fruit de nos recherches mises en commun. Je me suis chargée de faire ce premier plan selon les différents éléments qui nous avions pu trouver et analyser. Il s’agissait juste d’obtenir une première impression sur notre travail et notre sujet. Après quelques semaines de questionnement et de diverses recherches sur différents supports afin de confronter les sources, nous sommes arrivées à un une problématique et un plan définitif.
Dans le but de produire un travail équilibré, clair et précis, nous nous sommes réparties les tâches ; j’ai donc traité l’intégralité de la partie III, l’introduction, la conclusion et l’annexe. De plus, j’ai tenu à faire la mise en page (première page, sommaire, bibliographie et illustrations de ma partie). En parallèle de la rédaction de la partie III, j’ai encore effectué d’autres recherches, toujours dans le but de préciser davantage et de solidifier les éléments avancés. En effet cette partie demande des recherches historiques approfondies et une attention toute particulière prêtée aux diverses sources pour explorer les différents points de vue (nazi, victimes, alliés, …) tout en prenant garde aux sites peu fiables.
Afin de traiter la problématique d’une façon formelle, j’ai proposé en premier lieu de mettre en place un schéma primitif tournant autour de l’idéologie nazie et réunissant toutes nos connaissances sur le sujet. Ce schéma prenait en compte comment l’idéologie nazie a été possible (les raisons, le contexte), pourquoi (le contexte des crises, du diktat, pourquoi cette idéologie et non celle du communisme), où s’installait le nazisme (l’Allemagne), quand (dès 1930 même s’il existait quelques prémices auparavant), qui contribuait à son élaboration et son apogée (Adolf Hitler aidé de ceux qui adhèrent à ces idées, les partisans du NSDAP) et enfin quoi (les caractéristiques : la race aryenne, la Solution Finale, le totalitarisme, …). Les conséquences de ce type de régime étaient également un élément fondamental. À partir de ce schéma et des recherches réalisées, nous avons pu tirer une problématique qui répondait au « Totalitarisme nazi et aux privations de libertés » : « Comment ce régime de type totalitaire a pu s’imposer en Allemagne dans les années 1930 et quelles en ont été les conséquences sur les populations visées ? ».
C’est ainsi que le plan détaillé pour aborder notre problématique nous a paru évident : en premier temps, il a fallu montrer les causes conduisant au totalitarisme (« Quels sont les évènements qui ont conduit à la mise en place d’un régime totalitaire ? » avec une succession de crises et l’ascension d’Adolf Hitler) puis, en quoi consistait ce régime (« Quelles sont les caractéristiques du régime nazi ? » : les lois fondamentales, le culte de la personnalité, la propagande, l’économie de guerre) et enfin les conséquences du totalitarisme nazi (« De ce qui découle de ce régime totalitaire, quelles sont les conséquences sur les population visées ? » soit la « purification de l’espace vital » et la volonté de « créer une race pure » qui amène par la suite à des populations traumatisées et endeuillées par la découverte des horreurs infligées).
Par souci de rendre un dossier agréable à la lecture, net, et précis, nous avons choisi de remettre un devoir typographié accompagné d’illustrations, de citations et de documents. J’ai également voulu inclure des notes en bas de page afin d’alléger le contenu et d’aérer le travail. De plus, la rédaction sur ordinateur se prêtait le mieux à notre sujet.
Après avoir rechercher des documents sur lesquels nous appuyer, et d’avoir élaboré un plan solide, nous nous sommes réparties les tâches. X a pris les parties I et II tandis que moi, j’ai développé la partie III, l’introduction, la conclusion et l’annexe. Cette répartition du travail était la plus équitable et nous avons choisi les parties qui nous intéressaient le plus tout en prenant connaissance du travail de l’autre dans l’objectif du passage à l’oral.
Petit à petit, j’ai vu mon travail prendre forme, jusqu’à ce qu’il rende, avec celui de ma camarade, un dossier assez complet, je pense. J’y ai consacré mes week-ends et mes vacances afin de produire un travail à la hauteur de mes espérances qui ne s’arrêtait pas aux heures de TPE ; le plus important étant de rendre un travail écrit mais également le fait de privilégier la forme afin de donner envie de lire notre dossier. En premier temps, après avoir réalisé des recherches et analyses, j’ai confronté mes documents et mes sources puis, j’ai noté toutes les idées importantes pour les mettre en forme par la suite en les illustrant d’exemples afin d’affirmer les faits. Enfin, après avoir rédigé l’intégralité des tâches qui m’étaient destinées, j’ai effectué la mise en page dans le but de rendre le plus agréable possible notre dossier.
Avant de commencer les TPE, je ne savais pas vraiment en quoi consistait ces derniers hormis de nous préparer pour les études supérieurs en quelque sorte, mais j’avais très envie de tenter l’expérience. Passionnée d’Histoire et motivée par cet amour de la matière, ils m’ont permis, à travers tout le travail réalisé, de m’enrichir personnellement et de découvrir des éléments dont je n’avais pas connaissance. De plus, j’ai pu me servir de mes acquis personnels dans la construction du TPE de même que des livres que je possédais chez moi et qui répondaient à notre sujet (les Encyclopédia Universalis ; Dîtes-le à vos enfants, Histoire de la Shaoh de 1933 à 1945 ; …). Par ailleurs, au Collège, j’ai eu la chance d’être encadrer en Histoire par des professeurs véritablement passionnés par leur matière et qui ont su me l’a transmettre en allant au delà des programmes. En outre, je sais désormais à quoi m’attendre si je prépare un doctorat, ce sera les TPE puissance 10 !
Le sujet demandait que nous l’explorions sous tous les angles afin de fonder un dossier solide prenant en compte tous les intervenants et partis, qu’ils soient opposés ou non. J’ai eu la chance d’être avec une camarade de classe avec laquelle je m'entends bien, ce qui a permis de faciliter les échanges et la répartition de diverses tâches au sein du groupe.
Différents types de difficultés ont été rencontrées. Tout d’abord, il a fallu nous organiser pour ne pas perdre de temps et maximiser les heures. J’ai d’ailleurs rencontré quelques problèmes avec la gestion du temps étant donné mes problèmes de santé (même si j’ai continué de travailler chez moi) et du fait qu’arrivée en décembre, nous n’avions pas encore de plan ni de problématique bien définis, donc aucune partie écrite. J’avais la désagréable sensation de ne pas avancer. De plus, notre premier plan et sa problématique ont été rejetés par les professeurs encadrants, il ne s’agissait que d’une première ébauche mais nous avons dû tout reprendre afin de mieux repartir dans nos recherches.
Avec l’expérience des TPE, je peux donc dire que j’en suis ressortie grandie et enrichie, du point de vue de l’organisation à propos d’un dossier conséquent (le temps notamment et une connaissance plus accrue du sujet) et des moments passés à rechercher et à analyser, à affronter différents petits problèmes avec les sources par exemple.
Le sujet du « Totalitarisme nazi et des privations de libertés » est un sujet où il faut faire attention aux sources utilisées. Au début des TPE, j’ai mis, avec celles de X, à peu près toutes nos connaissances du sujet sur une feuille. De là, nous avons recherché et confronté les idées, les témoignages de différents partis et acteurs qu’ils soient en opposition ou non. Comme pour toute recherche, il m’est arrivée de tomber sur des sites quelque peu douteux ou qui prenaient directement parti. C’est pourquoi, diversifier ses sources avec différents supports (livres, périodiques, films, documentaires, sites internet) est très important afin de déterminer une vision d’ensemble du sujet. Les TPE sont encore un bon moyen d’apprendre à tirer des sources et des informations fiables dans la vie courante ou pour d’autres recherches. L’année dernière, ma professeure d’Histoire, lors d’une simulation de TPE, m’avait appris à confronter et prendre garde aux sources et à leurs auteurs.
En définitive, les TPE aboutissent sur une remise en cause de ma manière de travailler et de procéder dans la création d’un dossier. C’est une expérience permettant de mieux gérer le temps, d’apprendre à gérer un groupe et de savoir sélectionner des flux d’informations. De plus, pour ceux qui veulent continuer en université, je pense qu’il s’agit d’un véritable atout que de réaliser correctement un dossier sur un sujet que l’on a choisi. Ce projet didactique est également très intéressant dans la mesure où nous avons travaillé en autonomie.
Je peux donc conclure que le dossier « Totalitarisme nazi et privations de libertés » m’a enrichi personnellement et apporté beaucoup en terme de réflexion, de gestion et d’organisation. De même, j’ai beaucoup apprécié de travailler avec quelqu’un qui manifeste un intérêt pour l’Histoire, cela m’a permis de partager ma passion.
Il existe une multitude de régimes totalitaires dont ceux que l’on a étudié le plus souvent à l’école : le totalitarisme stalinien et le totalitarisme nazi. Pour choisir lequel de ces deux totalitarismes nous allions traiter, nous n’avons pas fait de recherches préliminaires ; il nous a semblé évidemment de prendre le totalitarisme nazi qui paraissait plus intéressant à développer et sur lequel un travail minutieux à effectuer était plus agréable étant donné les connaissances que nous possédions déjà.
Cela nous permettait de savoir un peu d’avance vers quelles directions nous engager et de développer davantage nos connaissances sur le sujet par rapport à ce que nous avions déjà étudié en cours.
Le sujet du « Totalitarisme nazi et des privations de libertés » répond, je pense, à la pluridisciplinarité exigée de notre filière Économique et Sociale.
Tout au long de notre dossier, nous avons essayé de mêler l’Histoire aux Sciences Économique et Sociale. Certaines parties s’y prêtaient plus comme les parties I et II dans lesquelles X a pu introduire en parallèle des éléments économiques, sociales et historiques, avec les crises qui contribuent à l’ascension d’Adolf Hitler en particulier ; puis socialement et juridiquement, elle a cité les principales lois du régime nazi et économiquement, la mise en place d’une économie de guerre.
L’Histoire tient également une place importante, de part le sujet choisi, mais aussi avec des termes spécifiques tels que le culte de la personnalité, la propagande, propre au totalitarisme nazi et à ces privations de liberté. Dans la partie III qui sont les conséquences sur les populations visées (juives, tsiganes, homosexuels, handicapés, … ), il était plus difficile d’introduire des notions de SES car elle s’oriente davantage vers une culture historique et découle directement des parties traitées précédemment. C’est ainsi que j’ai essayé d’apporter les faits le plus clairement possible dans la partie III en cherchant tant bien que mal des éléments axés sur le social étant donné que l’économie ne s’y prêtait pas.
Aucune difficulté n’a été rencontrée pour se déterminer dans ce choix puisque nous nous connaissions depuis l’année dernière et que la complémentarité de notre travail nous permettait de réaliser ce dossier ensemble.
En effet, ayant le même rythme de travail et la même volonté de réussir, nous n’avons rencontré aucune contrainte pour choisir le sujet du « Totalitarisme nazi et des privations de libertés ». Par ailleurs, la Seconde Guerre mondiale et l’Allemagne nazie de 1933 à 1945 sont deux sujets en relation qui nous passionnent et nous voulions acquérir une connaissance plus ample du sujet. Je suis une véritable passionnée d’Histoire, et voulant en faire mon métier plus tard, il est vrai que les TPE étaient un moyen, au sein de l’enseignement secondaire, de travailler ma passion et en quelque sorte de « m’amuser » en effectuant de multiples recherches et analyses dans le but de monter un dossier solide.
La problématique ouverte de notre dossier est « Comment ce régime de type totalitaire a pu s’imposer en Allemagne dans les années 1930 et quelles en ont été les conséquences sur les populations visées ? ». Elle comprend explicitement toutes les parties de notre TPE : les évènements conduisant au régime totalitaire nazi, les caractéristiques du totalitarisme nazi et enfin, les conséquences plus ou moins directes du totalitarisme et de la doctrine nazie.
Ainsi, la problématique arrêtée était de savoir comment concilier à la fois Histoire et Sciences Économique et Sociale dans le totalitarisme nazi sans oublier d’inclure les privations de libertés et de pouvoir exposer un maximum d’éléments. Le tout visant à rendre un dossier intéressant aux examinateurs qui nous a permis de nous enrichir personnellement et de partager cet enrichissement.
Tout d’abord, en début d’année, nous avons choisi le thème et le sujet ensemble. Afin de mieux cadrer le sujet et ses limites, nous avons défini les notions de « totalitarisme », d’« idéologie » et de « nazisme ». J’ai effectué plusieurs recherches et analyses de documents sur le « Totalitarisme nazi et les privations de libertés », toujours dans la cadre de mieux structurer notre futur plan et d’approfondir, de délimiter les recherches. Ensuite, le temps passant, il nous a fallu élaborer une première problématique et un premier plan, fruit de nos recherches mises en commun. Je me suis chargée de faire ce premier plan selon les différents éléments qui nous avions pu trouver et analyser. Il s’agissait juste d’obtenir une première impression sur notre travail et notre sujet. Après quelques semaines de questionnement et de diverses recherches sur différents supports afin de confronter les sources, nous sommes arrivées à un une problématique et un plan définitif.
Dans le but de produire un travail équilibré, clair et précis, nous nous sommes réparties les tâches ; j’ai donc traité l’intégralité de la partie III, l’introduction, la conclusion et l’annexe. De plus, j’ai tenu à faire la mise en page (première page, sommaire, bibliographie et illustrations de ma partie). En parallèle de la rédaction de la partie III, j’ai encore effectué d’autres recherches, toujours dans le but de préciser davantage et de solidifier les éléments avancés. En effet cette partie demande des recherches historiques approfondies et une attention toute particulière prêtée aux diverses sources pour explorer les différents points de vue (nazi, victimes, alliés, …) tout en prenant garde aux sites peu fiables.
Afin de traiter la problématique d’une façon formelle, j’ai proposé en premier lieu de mettre en place un schéma primitif tournant autour de l’idéologie nazie et réunissant toutes nos connaissances sur le sujet. Ce schéma prenait en compte comment l’idéologie nazie a été possible (les raisons, le contexte), pourquoi (le contexte des crises, du diktat, pourquoi cette idéologie et non celle du communisme), où s’installait le nazisme (l’Allemagne), quand (dès 1930 même s’il existait quelques prémices auparavant), qui contribuait à son élaboration et son apogée (Adolf Hitler aidé de ceux qui adhèrent à ces idées, les partisans du NSDAP) et enfin quoi (les caractéristiques : la race aryenne, la Solution Finale, le totalitarisme, …). Les conséquences de ce type de régime étaient également un élément fondamental. À partir de ce schéma et des recherches réalisées, nous avons pu tirer une problématique qui répondait au « Totalitarisme nazi et aux privations de libertés » : « Comment ce régime de type totalitaire a pu s’imposer en Allemagne dans les années 1930 et quelles en ont été les conséquences sur les populations visées ? ».
C’est ainsi que le plan détaillé pour aborder notre problématique nous a paru évident : en premier temps, il a fallu montrer les causes conduisant au totalitarisme (« Quels sont les évènements qui ont conduit à la mise en place d’un régime totalitaire ? » avec une succession de crises et l’ascension d’Adolf Hitler) puis, en quoi consistait ce régime (« Quelles sont les caractéristiques du régime nazi ? » : les lois fondamentales, le culte de la personnalité, la propagande, l’économie de guerre) et enfin les conséquences du totalitarisme nazi (« De ce qui découle de ce régime totalitaire, quelles sont les conséquences sur les population visées ? » soit la « purification de l’espace vital » et la volonté de « créer une race pure » qui amène par la suite à des populations traumatisées et endeuillées par la découverte des horreurs infligées).
Par souci de rendre un dossier agréable à la lecture, net, et précis, nous avons choisi de remettre un devoir typographié accompagné d’illustrations, de citations et de documents. J’ai également voulu inclure des notes en bas de page afin d’alléger le contenu et d’aérer le travail. De plus, la rédaction sur ordinateur se prêtait le mieux à notre sujet.
Après avoir rechercher des documents sur lesquels nous appuyer, et d’avoir élaboré un plan solide, nous nous sommes réparties les tâches. X a pris les parties I et II tandis que moi, j’ai développé la partie III, l’introduction, la conclusion et l’annexe. Cette répartition du travail était la plus équitable et nous avons choisi les parties qui nous intéressaient le plus tout en prenant connaissance du travail de l’autre dans l’objectif du passage à l’oral.
Petit à petit, j’ai vu mon travail prendre forme, jusqu’à ce qu’il rende, avec celui de ma camarade, un dossier assez complet, je pense. J’y ai consacré mes week-ends et mes vacances afin de produire un travail à la hauteur de mes espérances qui ne s’arrêtait pas aux heures de TPE ; le plus important étant de rendre un travail écrit mais également le fait de privilégier la forme afin de donner envie de lire notre dossier. En premier temps, après avoir réalisé des recherches et analyses, j’ai confronté mes documents et mes sources puis, j’ai noté toutes les idées importantes pour les mettre en forme par la suite en les illustrant d’exemples afin d’affirmer les faits. Enfin, après avoir rédigé l’intégralité des tâches qui m’étaient destinées, j’ai effectué la mise en page dans le but de rendre le plus agréable possible notre dossier.
Avant de commencer les TPE, je ne savais pas vraiment en quoi consistait ces derniers hormis de nous préparer pour les études supérieurs en quelque sorte, mais j’avais très envie de tenter l’expérience. Passionnée d’Histoire et motivée par cet amour de la matière, ils m’ont permis, à travers tout le travail réalisé, de m’enrichir personnellement et de découvrir des éléments dont je n’avais pas connaissance. De plus, j’ai pu me servir de mes acquis personnels dans la construction du TPE de même que des livres que je possédais chez moi et qui répondaient à notre sujet (les Encyclopédia Universalis ; Dîtes-le à vos enfants, Histoire de la Shaoh de 1933 à 1945 ; …). Par ailleurs, au Collège, j’ai eu la chance d’être encadrer en Histoire par des professeurs véritablement passionnés par leur matière et qui ont su me l’a transmettre en allant au delà des programmes. En outre, je sais désormais à quoi m’attendre si je prépare un doctorat, ce sera les TPE puissance 10 !
Le sujet demandait que nous l’explorions sous tous les angles afin de fonder un dossier solide prenant en compte tous les intervenants et partis, qu’ils soient opposés ou non. J’ai eu la chance d’être avec une camarade de classe avec laquelle je m'entends bien, ce qui a permis de faciliter les échanges et la répartition de diverses tâches au sein du groupe.
Différents types de difficultés ont été rencontrées. Tout d’abord, il a fallu nous organiser pour ne pas perdre de temps et maximiser les heures. J’ai d’ailleurs rencontré quelques problèmes avec la gestion du temps étant donné mes problèmes de santé (même si j’ai continué de travailler chez moi) et du fait qu’arrivée en décembre, nous n’avions pas encore de plan ni de problématique bien définis, donc aucune partie écrite. J’avais la désagréable sensation de ne pas avancer. De plus, notre premier plan et sa problématique ont été rejetés par les professeurs encadrants, il ne s’agissait que d’une première ébauche mais nous avons dû tout reprendre afin de mieux repartir dans nos recherches.
Avec l’expérience des TPE, je peux donc dire que j’en suis ressortie grandie et enrichie, du point de vue de l’organisation à propos d’un dossier conséquent (le temps notamment et une connaissance plus accrue du sujet) et des moments passés à rechercher et à analyser, à affronter différents petits problèmes avec les sources par exemple.
Le sujet du « Totalitarisme nazi et des privations de libertés » est un sujet où il faut faire attention aux sources utilisées. Au début des TPE, j’ai mis, avec celles de X, à peu près toutes nos connaissances du sujet sur une feuille. De là, nous avons recherché et confronté les idées, les témoignages de différents partis et acteurs qu’ils soient en opposition ou non. Comme pour toute recherche, il m’est arrivée de tomber sur des sites quelque peu douteux ou qui prenaient directement parti. C’est pourquoi, diversifier ses sources avec différents supports (livres, périodiques, films, documentaires, sites internet) est très important afin de déterminer une vision d’ensemble du sujet. Les TPE sont encore un bon moyen d’apprendre à tirer des sources et des informations fiables dans la vie courante ou pour d’autres recherches. L’année dernière, ma professeure d’Histoire, lors d’une simulation de TPE, m’avait appris à confronter et prendre garde aux sources et à leurs auteurs.
En définitive, les TPE aboutissent sur une remise en cause de ma manière de travailler et de procéder dans la création d’un dossier. C’est une expérience permettant de mieux gérer le temps, d’apprendre à gérer un groupe et de savoir sélectionner des flux d’informations. De plus, pour ceux qui veulent continuer en université, je pense qu’il s’agit d’un véritable atout que de réaliser correctement un dossier sur un sujet que l’on a choisi. Ce projet didactique est également très intéressant dans la mesure où nous avons travaillé en autonomie.
Je peux donc conclure que le dossier « Totalitarisme nazi et privations de libertés » m’a enrichi personnellement et apporté beaucoup en terme de réflexion, de gestion et d’organisation. De même, j’ai beaucoup apprécié de travailler avec quelqu’un qui manifeste un intérêt pour l’Histoire, cela m’a permis de partager ma passion.